découvrez si les pompes à chaleur restent efficaces par grand froid. avantages, inconvénients et conseils pour optimiser leur performance en hiver.

Pompe à chaleur par grand froid : est-ce que ça marche bien ?

Rédigé par Gael

24/10/2025

Réponse rapide :

Les 4 points clés :

  • Les PAC restent performantes par grand froid
    → Des études montrent qu’elles dépassent souvent le rendement des chaudières fioul/gaz même sous 0 °C.
  • Le COP baisse avec la température
    → Un COP typique domestique passe d’environ 3–4 en climat doux à ~2 en conditions extrêmes.
  • Certains modèles sont spécifiquement optimisés pour -20 à -35 °C
    → Des marques comme Mitsubishi Electric ou Toshiba commercialisent des unités adaptées.
  • Un appoint peut rester nécessaire
    → En pic de froid, un chauffage d’appoint limite les risques de sous-dimensionnement.

Pompe à chaleur : optimiser son usage en période de grand froid

Maintenir une PAC efficace quand les températures chutent demande une approche globale.

Il faut combiner choix d’équipement, dimensionnement, et entretien pour limiter la perte de performance.

Cette section illustre les bonnes pratiques observées chez une maison testée dans le Nord, propriété de la famille Moreau.

Insight : un pilotage adapté réduit significativement l’usage du chauffage d’appoint.

  • Vérifier la puissance : adapter la puissance à la taille et à l’isolation du logement.
  • Prévoir un plan de dégivrage : cycle automatique et entretien régulier de l’unité extérieure.
  • Surveillance des COP : suivre les performances en conditions réelles pour ajuster la consigne.
Paramètre Recommandation
Dimensionnement Calculer la puissance utile en tenant compte des pertes thermiques et des -10/-15 °C éventuels.
Option appoint Prévoir un appoint électrique ou hydraulique si COP 1,5–2.
Entretien Nettoyage biannuel de l’unité extérieure et vérification du fluide frigorigène.
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Le système de fonctionnement des pompes à chaleur face au grand froid

La mécanique de la PAC explique pourquoi le rendement diminue quand l’air est plus froid.

Le compresseur consomme davantage pour compenser la faible énergie disponible dans l’air extérieur.

Des solutions techniques existent pour préserver le COP et prolonger la capacité de chauffe.

Insight : la technologie fait la différence entre une PAC standard et une PAC « grand froid ».

  • Compresseurs inverter : adaptent la puissance et limitent les cycles courts.
  • Échangeurs optimisés : augmentent la capacité de captation à basse température.
  • Stratégies hybrides : association PAC + chaudière pour les pics extrêmes.
Élément Impact par grand froid Remède
Compresseur Baisse d’efficacité quand la pression augmente Inverter + dégivrage optimisé
Évaporateur Encrassement et givre réduisent l’échange Nettoyage régulier et cycles de dégivrage
Système hydraulique Risque de gel sur circuits mal protégés Protection antigel et purge correcte

Exemple concret : la municipalité de Croix-des-Pins a comparé des installations Daikin, Viessmann et Atlantic sur des bâtiments communaux.

Le verdict a mis en lumière l’importance des réglages et de l’isolation, plus que la seule marque.

Pour en savoir sur le dimensionnement adapté, consulter le guide sur choisir la puissance.

Performances pratiques : études terrain et COP en conditions extrêmes

Les travaux de l’Université d’Oxford ont quantifié la performance des PAC aérothermiques en climat rigoureux.

Le COP moyen observé pour des PAC classiques en zone modérée se situe autour de 2,74 entre +5 °C et -10 °C.

Des modèles conçus pour grand froid ont maintenu des COP utiles même jusqu’à -35 °C.

Insight : même réduit, un COP de ~2 reste largement supérieur à un système par résistance électrique.

  • Climat tempéré : COP moyen ≈ 2,74, pas toujours d’appoint nécessaire.
  • Climat extrême : modèles spécialisés conservent un COP ≈ 1–2.
  • Chaudières fioul/gaz : COP effectif bien inférieur en conditions identiques.
Modèle Lieu Température COP observé
Mitsubishi (MSZ-RW25VG) Finlande −30 °C 1,5–2
Toshiba (RAS-25N4KVPG) Finlande −30 °C 1–1,5
Modèle non spécifié Minnesota (USA) −12 °C 1,3
Modèle non spécifié Alaska −35 °C 1,8

Cas pratique : la famille Moreau a installé une PAC Mitsubishi Electric couplée à un appoint hydraulique; elle a réduit sa facture et évité la combustion fossile.

Comparer les marques et modèles aide ; voir notamment le panorama des pompes à chaleur japonaises.

Choisir la bonne stratégie d’installation et d’entretien

Le choix d’un installateur compétent influence autant la performance que le produit lui-même.

La pose, l’appairage hydraulique et la programmation sont des facteurs souvent sous-estimés.

Insight : une PAC bien installée et réglée sur la base d’une étude thermique reste la clef d’une performance durable.

  • Installation professionnelle : respecter les préconisations du constructeur.
  • Contrats de maintenance : privilégier une maintenance annuelle pour préserver le COP.
  • Garantie décennale : vérifier les conditions, disponible sur garantie décennale.
Phase Action recommandée
Avant installation Réaliser un bilan thermique et choisir la bonne puissance.
Pendant installation Respecter les hauteurs, distances et bonnes pratiques du froid.
Après installation Calibrer les consignes et programmer la supervision.

Pour ceux qui se demandent si installer une PAC soi-même est envisageable, lire l’article sur installer une pompe à chaleur soi-même.

Comparatifs de marques et repères 2025

Le marché 2025 propose des gammes variées : Daikin, Panasonic, Bosch, Hitachi, De Dietrich, Auer, Viessmann, Atlantic, et d’autres offrent des solutions spéciales grand froid.

Les modèles japonais et coréens excellent souvent sur l’inverter et la fiabilité, tandis que certains européens misent sur l’intégration hydraulique.

Insight : la marque n’est pas suffisante — la compatibilité logement/équipement prime.

  • Daikin : bonnes options pour le résidentiel et la robustesse.
  • Panasonic / Hitachi : technologies inverter performantes.
  • Viessmann / De Dietrich / Bosch : solutions hybrides et intégration réseau.
Marque Atout Cas d’usage
Daikin Large gamme et fiabilité Maisons individuelles bien isolées
Mitsubishi Electric Modèles grand froid reconnus Zones nordiques extrêmes
Toshiba Bon compromis performance/coût Logements collectifs et petits logements

Avant de choisir, il est utile de comparer les garanties et les retours d’expérience ; pour cela, consulter aussi choisir pompe à chaleur France et les limites décrites dans inconvénients de la pompe à chaleur.

Jusqu’à quelle température une PAC peut-elle fonctionner efficacement ?

Des PAC conçues pour le grand froid peuvent fonctionner jusqu’à environ −25 à −35 °C avec un COP encore utile (souvent entre 1 et 2). En climat modéré, la plupart des PAC conservent un COP supérieur à 2, ce qui les rend économiquement intéressantes.

Faut-il toujours un chauffage d’appoint ?

Pas systématiquement. Dans les zones tempérées, une PAC bien dimensionnée suffit souvent. En régions très froides, un appoint (électrique ou chaudière) permet de couvrir les pics et d’éviter le surdimensionnement coûteux.

Quelle maintenance pour garder un bon rendement ?

Entretien annuel recommandé : vérification du fluide, nettoyage des échangeurs, test des cycles de dégivrage et calibration des sondes. Un contrat de maintenance réduit les risques de panne en période froide.

Comment choisir entre PAC air/air et air/eau par grand froid ?

Les PAC air/eau sont souvent préférées pour le chauffage central et le plancher chauffant, tandis que les air/air conviennent pour des apports rapides. Le choix dépend de l’habitat, du réseau de chauffage existant et des besoins en ECS.